HISTOIRE DE L'ÉCOLE DE MUSIQUE

Faire rimer ruralité avec musicalité

A/ l’association pour la promotion de la musique

faire venir la musique au cœur de nos bourgs 1989-1992

                               

« L’association pour la promotion de la musique en pays Pourleth » (association loi 1901) est née en 1989 sur l’initiative de passionnés de musique. Leur objectif premier était de promouvoir la musique dans les bourgs, peu pourvus en la matière, situés loin des grandes agglomérations et de faire rayonner la musique sous toutes ses formes dans les plus petits villages.

 

Pour remplir cette mission, l’association propose aux habitants des communes du territoire Pourleth des activités musicales diverses : cours d’instruments, concerts et auditions, sorties « musicales » pour les adhérents.

En 1990, l’association est reconnue d’utilité publique et agréée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

 

Très vite, la population s'approprie le projet. En trois années d'existence (de 1989 à 1992), le nombre d’adhérents passe de 35 à 160. Il ne fait alors aucun doute que l’association est arrivée à point pour combler un déficit dans l’offre d’activités musicales sur le pays Pourleth.

L’association pour la promotion de la musique en pays Pourleth étend alors son influence pour fonctionner sur trois antennes : elle conserve ses activités sur la commune de Ploërdut, et propose deux nouveaux lieux de cours avec les communes du Faouët (1991) et de Gourin (1992).  

 

B/ L'école de musique intercommunale Ploërdut-Le Faouët-Gourin

ouvrir les frontières de l’école de musique et de la culture 1993-2004

 

Sa nouvelle dimension intercommunale lui permet de s’engager plus encore dans sa mission de proximité : ce sont les professeurs qui se déplacent plutôt que les élèves, ce qui rend l’accès à la pratique musicale beaucoup plus aisé.

L’association diversifie l’offre des cours d’instruments. La chorale de l’ADDM56 est prise en charge par l’école de musique. Elle atteint bientôt le nombre de 200 adhérents.

 

Outre sa mission d’enseignement, l’association assure ainsi une véritable mission de diffusion de la musique en milieu rural et participe à l’animation de la vie culturelle de son territoire .

 

C’est dans ce cadre que l’école de musique entreprend des partenariats divers avec l’Education nationale, les écoles de musique voisines, les communes : elle devient un acteur important de la vie culturelle du Pays.

 

C/ l’école de musique du Pays du roi Morvan

faire de l’école un acteur du « territoire » du Pays du roi Morvan

 

En 2005, l’assemblée générale des adhérents de l’association décide de renommer l’association : elle sera désormais « l’école de musique du Pays du roi Morvan » (ou EMPRM). Au-delà d’une simple appellation, c’est la confirmation d’une nouvelle orientation pour l’association : tout en conservant les acquis des années passées, années riches d’expériences fondatrices de l’identité de la structure, elle souhaite organiser et réaffirmer ses missions.

Outre la transmission des savoirs et des savoir-faire liés à la pratique musicale, elle se donne alors pour objet : la mise en place de projets collectifs, l’initiative et l’implication des adhérents dans ces projets, les échanges avec des partenaires culturels.

 

 Aidés par la formation in situ suivie en 2005 et soutenue par l'ADDAV 56 (accompagnés par Patricia Oudin de l'ADDAV 56 et Jacky Lhiver, directeur de l'école de musique de Lorient),les membres du bureau réorganisent l'école, et Janig Hélaine, première coordinatrice de l’école est embauchée.

 

Dans le même temps, ils réaffirment un véritable projet associatif et citoyen : l’association renouvelle sa volonté d’éducation populaire auprès de la population et est à nouveau agréée par la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports.

 

 

Projets 2008/2012

 

Réunir les conditions matérielles nécessaires au maintien de la dynamique actuelle :

 

Des locaux adaptés

L'école est aujourd'hui en plein essor, dans une véritable dynamique constructive : nouvelle équipe pédagogique très investie, nouvelles activités, nombre d’adhérents en forte augmentation, projets fédérateurs, multiples partenariats…

Afin de maintenir cette dynamique, l’école à besoin de conditions matérielles adaptées. C’est pourquoi, le projet de local siège sur Le Faouët (un dossier à été déposé à la mairie du Faouët en juin 2008), ainsi qu'une amélioration des conditions générales d'enseignement sur le canton de Gourin sont au centre de nos préoccupations actuelles.

 

L’application de la convention collective

Les écoles de musiques associatives dépendent de la convention collective de l’animation, au même titre que les centres aérés par exemple. Cette convention est étendue depuis 1989, elle est donc obligatoirement applicable.

 

Elle n’a jusqu'à -septembre 2008- jamais pu être appliquée pour des raisons financières. Les salaires des professeurs sont donc en dessous de ce que prévoit la réglementation, pourtant la plus basse possible dans le domaine des écoles de musiques. En effet, les écoles dites "agréées" c'est à dire dépendant de la fonction publique territoriale (municipales, intercommunales, départementales et régionales), se situent à un niveau de rémunération supérieure. Pour garantir un salaire décent à l’équipe pédagogique et lui permettre de s’investir réellement dans le projet de l’école, il nous est nécessaire d’appliquer cette réglementation de base, sans toutefois changer de statut (sans basculer dans la fonction publique territoriale). Nous affirmons notre choix de statut associatif pour la souplesse que celui-ci permet.

 

Suite une réunion en décembre 2007, en présence de Michel Morvan, Président de la CCPRM, Francis Le Pichon, Président de la commission culture de la CCPRM, Sylvie Mani, Chargée de mission tourisme et culture ainsi que les membres du bureau de l’association, nous avons présenté un projet d'application de la Convention à partir de septembre 2008 à la commission culture de la CCPRM. Ainsi, l’écart important entre le barème jusqu'alors appliqué et celui de la convention serait rattrapé de manière progressive : la convention n’est prise en compte que sur 4 mois pour le budget 2008, et est prise en compte sur toute l’année pour le budget 2009.

 

Poursuivre la structuration interne

 

-   Mise en place d’un système d’évaluation des élèves, prenant en compte les critères nationaux, tout en étant adapté à la démarche pédagogique de l’école.

- Poursuite de la formation continue de l’équipe pédagogique, élaborée en concertation selon les besoins rencontrés lors de la mise en place du projet d’établissement.